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Julie de Besombes

Vrai Soi? Faux Soi?




Soyez vous-même, tout le reste suivra : la relation amoureuse harmonieuse, un travail dans lequel vous vous épanouissez, des amis avec lesquels vous êtes aimé pour qui vous êtes, juste vous ça suffit.


Je crois ça, profondément. Oser être qui je suis est la clé de tout, la recette absolue pour se sentir aligné dans tous les domaines de nos vies, je vais même plus loin : pour réussir sa vie.


Evidence absolue, mais… une fois que j’ai dit ça, j’entends les objections:

«et si je ne sais pas vraiment qui je suis ?»


Effectivement, être soi est souvent un véritable défi ainsi de nombreuses personnes vivent avec un «faux Soi» qui recouvre leur «vrai Soi» (qui je suis, profondément).


Les racines de faux Soi proviennent de notre éducation: si enfant nous avons dû nous adapter systématiquement aux besoins de nos parents, nous avons «appris» à combler les leurs avant de combler les nôtres.

Cette stratégie d’adaptation nous a permis de grandir, pour certains de survivre, car un enfant ne peut grandir sans l’amour et la protection de ses parents. Quand l’amour des parents est conditionné à certains comportements : « sois sage/sois bon élève/ sois gentil/ ne fait pas d’histoires/ne pleure pas pour rien », l’enfant refoule ses véritables émotions/besoins car il sent que pour recevoir de l’amour, de l’attention il vaut mieux qu’il se conforme à leurs désirs, qu’il évite d’exprimer des émotions « inconfortables » pour ses parents (colère, frustration, peur…). L’enfant apprend ainsi à se créer un «faux Soi», une personnalité qui fait plaisir aux adultes.


Quand ce comportement est poussé à l’extrême, quand l’enfant est élevé par une mère froide, par un père autoritaire, ou encore par des parents mal à l’aise avec les émotions inconfortables, dans les familles où l’on « arrondit systématiquement les angles », où l’on évite le conflit, alors l’enfant apprend à refouler ses ressentis.


Cette sur-adaptation aux autres, se prolonge avec l’école, les réseaux sociaux et plus tard l’entreprise. Nous passons notre temps à essayer de nous conformer à ce que cette « norme » sociale attend de nous, nous passons notre temps à nous policer, à ne pas oser dire ce que nous ressentons profondément de peur d’être rejeté, nous perdons ainsi encore plus le contact avec nous-même.

Cela ajoute des couches à la sur-adaptation initiale, et cela peut créer des adultes incapables de savoir qui ils sont, profondément.

Ce faux Soi, leur fait parfois ressentir une sensation récurrente de vide et cela peut aboutir à des dépressions, parfois très graves ou à des dépressions « larvées » («un fond dépressif»).

La négation de notre vérité profonde, de nos émotions profondes, celles que nous avons dû refouler est le terreau « magique » des dépressions.


Se nier, c’est se tuer à petit feu.


(Re)trouver, reconnecter à son Soi véritable est l’antidote au vide, à la dépression, aux échecs récurrents (je ne comprends pas pourquoi je ne trouve pas l’amour ? Pourquoi je tombe toujours sur des partenaires qui ne me respectent pas ?).


Re-connecter à Soi c’est libérer sa vie, se libérer aussi d’une fatigue chronique, mentale et physique, et oui, car, qu’est-ce que c’est fatigant de devoir toujours en faire plus pour être aimé, pour faire plaisir aux autres ; « prendre sur soi » est la pire chose que vous puissiez vous infliger (car en plus, les autres finiront par vous mépriser de toujours « prendre sur vous », de refouler votre vérité).


Alors évidement quand on n’a appris que ça, c’est un véritable apprentissage d’être soi, juste soi. Cela va soulever de nombreuses peurs, de nombreuses résistances, je le vois chez les personnes que j’accompagne dans cette libération, cela demande du courage.

Mais quels bénéfices, quand tout s’aligne enfin, quel soulagement quand je n’ai plus à développer une personnalité grandiose (c’est-à-dire toujours performer, toujours prouver que je suis quelqu’un de bien, que je fais de grandes choses, que j’en fais tellement, que je connais des gens extraordinaires, célèbres…), quand je peux juste être aimé pour moi.


« Retrouver et oser vivre mon moi authentique », c’est la thématique que j’ai choisie pour le mois de septembre dans mon programme de coaching.


Devenir, vous, juste vous et si c’était ça, la seule grande ambition à poursuivre ?

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