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Julie de Besombes

Emotional adulthood


Qu’est-ce que l’adulte émotionnel ?


Se comporter en adulte émotionnellement c’est prendre l’entière responsabilité de son existence, prendre les pleins pouvoirs quant à son expérience d’être en vie, ne pas blâmer les autres, les circonstances extérieures pour «comment je me sens».


Pourquoi est-ce beaucoup plus fun d’être émotionnellement adulte ?

Si je vis en enfant émotionnel je fuis mes responsabilités, je blâme les autres, je réagis aux situations au lieu d’agir et souvent je regrette ces attitudes (crier, manipuler, fuir, mentir, dissimuler…).

L’adulte est libre, à l’opposé de l’enfant qui vit sous la dépendance d’autrui (ses parents).

L’enfant n’a donc pas le pouvoir de décider, de choisir sa vie, c’est pour ça qu’il peut parfois mentir, manipuler, faire des caprices, se rebeller, bouder pour obtenir ce qu’il veut.

La personne qui vit en enfant émotionnel est donc dépendante puisqu’elle rend les autres responsables de son bonheur/malheur; comme les enfants elle a besoin de quelque-chose d’extérieur pour résoudre ses émotions (= nos parents jadis qui nous consolaient, nous rassuraient, nous sécurisaient). Si adulte je cherche encore des choses extérieures pour calmer mes émotions négatives, je vais certainement me ruer sur la nourriture, l’alcool, les cigarettes, le cannabis, les calmants pour gérer des émotions « inconfortables ». C’est normal, l’enfant ne supporte pas d’être frustré, de ressentir des choses désagréables.

L’adulte lui est capable de vivre TOUTES les émotions, sans les fuir, sans y réagir, sans les amoindrir artificiellement. L’adulte est celui qui possède ses émotions (l’enfant est celui qui est possédé par ses émotions). L’adulte est capable d’être triste, frustré, découragé, en colère, débordé, inconfortable sans éclabousser autrui, sans décharger ça sur son entourage; l’adulte sait que c’est Ok de vivre ces émotions-là, qu’il en est capable, qu’il est même fait pour ça, que ça fait partie du 50/50 de l’existence et que c’est à lui tout seul de régir son monde intérieur :

Je suis triste/découragée= j’en prends la responsabilité, je ne blâme pas autrui pour ça, ni le gouvernement, ni les circonstances, je « process » mon émotion, je ne cherche pas à m’en débarrasser, à l’éviter, à y réagir, je la vis, c’est tout. Je sais que je peux être triste, ce n’est pas un « big deal », ça passe (d’autant plus vite que je ne résiste pas).

Puis j’observe mes pensées : laquelle est à l’origine de cette émotion ?

Ai-je envie de garder cette pensée, me sert-elle ?

Parfois oui, je choisis d’être triste (j’ai perdu mon chat adoré), parfois non, je pense que ce n’est pas nécessaire du tout (ai-je envie d’être en colère parce que je ne peux plus prendre l’avion, faire tout ce que je veux, parce qu’il pleut, parce que bidule m’a fait une réflexion ? Est-ce que cette émotion, dans cette situation là, va m’aider à avancer, à trouver des solutions ? Probablement pas) ;

Savoir « manager » ses pensées, sa vie émotionnelle est vraiment la clé du bonheur, l’outil indispensable de l’adulte, libre ; Si je devais ne garder qu’un seul outil ce serait celui-là, si je ne devais transmettre qu’un seul outil ce serait celui-là aussi, définitivement, parce que c’est ça qui a transformé (transforme) ma vie. Car quand on ne choisit pas d’être responsable de nos émotions, on refuse ainsi la responsabilité de nos actions (et ainsi des résultats que nous obtenons dans la vie).

Savoir vivre/gérer ses émotions est la compétence n°1 pour vivre en adulte, libre, car tout ce que nous faisons dans la vie est pour fuir une émotion désagréable ou ressentir une émotion positive: je change de travail, je divorce, je me marie, je veux un enfant, je voyage, je pars vivre à la campagne, je crée une entreprise… parce que je pense que je serai plus heureux quand j’aurai ça. Sauf que rien de tout cela ne pourra nous apporter le bonheur car ce sont des choses extérieures et ainsi, parfois, souvent, on est déçu car on pensait que lorsque nous aurions cela nous serions enfin accomplis. Et non, parce que le bonheur ne peut venir que de notre état intérieur, pas de réalisations extérieures ou des autres.


Moi je trouve que c’est une formidable nouvelle, elle nous rend notre pouvoir, notre liberté, infiniment. Pour moi c’est ça être adulte, avoir tout pouvoir sur soi et aucun pouvoir sur les autres, ainsi les laisser libres, eux aussi, d’être 100% qui ils sont, ne pas chercher à les changer, à les manipuler pour qu’ils nous aiment, puisqu’on sait qu’on n’a pas se pouvoir là (l’enfant lui le croit, il cherche à avoir de bonnes notes, à être « gentil » pour être aimé/considéré/reconnu). L’adulte sait que lui seul peut se donner de la considération, de la reconnaissance, de la valeur, que ces choses-là ne se trouvent pas à l’extérieur de lui.

Quand on vit de cette façon-là, je ne pense pas que l’on puisse faire mal aux autres, manipuler, mentir, puisqu’on sait qu’on n’a aucun pouvoir sur eux. On essaie de se gouverner soi, de prendre la responsabilité de soi. Dans une dispute par exemple, l’adulte va prendre l’entière responsabilité de ses paroles, de ses actes, être ainsi capable de reconnaître ses torts, de s’excuser ; l’enfant va blâmer les autres, fuir ses responsabilités, mentir, dénigrer ;


Moi j’ai choisi, je préfère être un adulte (essayer au moins), même complètement imparfait, parce que vraiment, je déteste donner mon pouvoir aux autres, je chéris la liberté et maintenant je sais qu’elle va avec la responsabilité de soi (et puis quelle horreur, faire porter la charge de mon bonheur à celui ou celle qui partagerait ma vie, quelle pression pour l’autre, je me demande d’ailleurs s’il peut y avoir de l’amour quand on investit son/sa partenaire d’une telle charge ? ).

Se comporter émotionnellement en adulte c’est un des aspects clé du coaching, un apprentissage, passionnant, parce qu’au bout, il y a vous, en plus libre.


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