
Comment j'en suis arrivée là?
/pour faire un homme (femme) mon Dieu que c'est long/
Longtemps j’ai ri (discrètement) quand j’entendais une personne dire “je suis coach”; j’imaginais une sorte de Pom-Pom girl qui s’agitait et lançait des platitudes positives: “tu vas y arriver”, “tu peux le faire”, “tu es le meilleur”; j’étais moqueuse, sarcastique même, coach de vie, quelle blague.
Moi j’avais des prétentions intellectuelles, j’étais diplômée de la Sorbonne, pas question de “confier” ma vie, mon esprit à un “coach de vie”.
Je préférais m’en remettre à la psychothérapie, beaucoup plus sérieuse, ce que j’ai fait pendant des années. Je ne le regrette pas, je ne dénigre pas, ce travail de mise à jour de mon histoire a été capital et je le recommande à tout le monde.
Pour moi c’était un présupposé nécessaire, mais après ce “traitement” je me sentais toujours démunie: je comprenais les schémas, les répétitions, les souffrances mais je ne parvenais pas à passer outre. Les angoisses revenaient régulièrement et je me prenais souvent les pieds dans les nids de poule de l’existence, ce qui me mettait parfois à terre, me faisait maudire la destinée et la condition humaine (je luttais contre les circonstances et moi-même, mais bien sûr, à ce moment là, je n’en avais pas conscience).
Comment dépasser ces douleurs récurrentes? ces angoisses? ces schémas? ce passé (toujours) douloureux?
Intellectuellement j’avais pourtant “tout compris”, je le croyais tout au moins.
Alors, j’ai tenté de chercher des réponses ailleurs: yoga, spiritualité, univers. J’ai étudié, je me suis formée, j’ai même enseigné le yoga vinyasa.
Ça a changé ma vie: plus de problème (en apparence, mais au fond...), mon énergie était décuplée, je pensais m’élever (devenir un être de lumière, tant qu’on y est…) et puis je suis tombée malade, retour sur terre ( j'ai appris à mes dépends que le corps ne se laisse jamais duper).
C’est là que j’ai découvert le coaching de vie, par hasard, mais y a-t-il des hasards?
ça a changé ma vie, drastiquement.
J’ai entrepris un travail avec un coach, ça n’a pas été un chemin simple, se remettre en question, voir que le problème ne venait pas des autres, de la vie, mais de moi (ah que je n’ai pas aimé ce constat là), car moi seule avait la responsabilité de mon bonheur/malheur.
Ça a aussi été un engagement financier, que j’ai vraiment hésité à faire, je n’avais jamais songé qu’investir sur moi était le meilleur investissement possible car c’était la condition sine qua non de tout dans ma vie. (s’il y une chose dont j’étais certaine c’est que la seule personne avec laquelle j’étais sûre de passer toute ma vie, c’était moi, alors j’avais intérêt à être bien avec cette personne-là).
J’ai investi sur moi et c’est le meilleur argent que j’ai jamais dépensé (c’est fou d’ailleurs, on est capable de mettre une fortune dans une voiture, un sac à main, des vacances, un canapé, toutes ces choses qui ne durent pas mais quand il s’agit de nous on hésite).
Ce travail a tellement changé mon existence que j’ai décidé de me former, d’approfondir et d’en faire un métier, une passion aussi: aider les gens à se délester des boulets qu’ils traînent (souvent inconsciemment sinon ce ne serait pas drôle), de ce qui les contraint, les empêche; les aider à se dégager de ces (inutiles) souffrances que leur esprit leur inflige (qu’ils s’infligent donc), pour (enfin) déployer leurs ailes, s’affranchir et vivre une vie plus riche, beaucoup moins limitée.
Je suis coach certifiée (d'une prestigieuse école américaine) et je continue à me former en permanence; le travail que je vous propose, je l’accomplis sur moi, quotidiennement, comme une gymnastique; c'est donc une discipline parce que le coaching que j’apprends/enseigne, ce n’est pas lancer des platitudes positives de développement personnel “tout le monde est beau tout le monde est gentil, la vie est belle, soyons positifs”, c’est aller chercher dans les tréfonds de nos pensées (non conscientes) à déloger les schémas limitants, tout ce petit (faux) confort dans lequel nous nous sommes parfois avachis (et ça notre cerveau n’apprécie pas du tout qu'on le contraigne à sortir des chemins bien tracés, bien balisés qu’il s’est choisi, ah ce cher cerveau primitif dont l’idéal est de ne prendre aucun risque, on en parlera tellement si on travaille ensemble…).
C’est vrai, c’est parfois dur, mais connaissez-vous des gens qui ont vécu de grandes vies, accompli leurs rêves en restant avachis dans leurs habitudes?
Parce que c’est dur aussi de vivre une vie dans laquelle on n’est pas bien, dur pour dur, autant choisir “le dur” qui contribuera à nous élever, nous libérer;
Je crois ça vraiment.
Si vous choisissez de travailler avec moi, je vous pousserai (parfois) dans vos retranchements, je vous montrerai où vous êtes complaisants avec vous-même, mais également où et comment (et pourquoi) vous vous malmenez; vous verrez ainsi les résultats/non résultats que ça crée dans vos vies.
Mais dans tout ce processus, je serai à vos côtés et le regard que je porterai sur vous sera celui d’un observateur à la fois neutre et bienveillant;
(Quant à moi, le seule regret que j'ai par rapport au coaching est de ne pas l'avoir découvert plus tôt;)
